Pour un investisseur prudent, le premier impératif de gestion est d’éviter la perte permanente du capital.
Quatre méthodes permettent d’y adhérer :
(1) En traquant les situations où le scénario du pire — typiquement : la banqueroute — est déjà intégré dans le prix, en dépit d’une valeur de revente des actifs sur le marché privé bien supérieure à ce dernier. Exemple : FBR Corporation
(2) En acquérant à cinq ou six fois leurs profits quelques machines à composer les intérêts (les “compounders”), soit des entreprises avec des positions compétitives avantageuse (idéalement uniques), capables de générer d’excellents retours sur capitaux à long-terme et de réinvestir ces gains pour des retours toujours aussi élevés. Exemple : Phillips 66.
(3) En achetant une entreprise pour moins que sa valeur d’acquisition sur le marché privé. On mesure cette première en étudiant les transactions comparables, ou les procédés spécifiques à l’industrie concernée. Exemple : Federated Investors.
(4) En privilégiant des entreprises dont les résultats sont hautement prévisibles, et les perspectives de croissance rentable supérieures à la moyenne, si (et seulement si) leur prix en bourse exclut toute croissance — typiquement, on fait une excellente affaire en payant huit ou dix fois les profits d’un business en forte croissance. Exemple : Apple, Oracle ou Philip Morris.