Coronavirus est-il une situation inédite ?
Le Coronavirus, comme son nom l’indique, est un virus.
Ces entités existent depuis la nuit des temps et il arrive qu’ils prolifèrent et donnent lieu à des maladies contagieuses.
Par exemple, il arrive fréquemment en Occident que nous ayons des épidémies de grippe.
Si ces épidémies virales peuvent être fatales pour un certain nombre d’êtres humains (ce que, bien entendu, nous déplorons), elles n’ont pas d’impact significatif sur l’humanité dans son ensemble.
Aussi, pourquoi prêter une attention si particulière au Coronavirus ?
Nous n’avons pas d’idée précises sur la question et ne prétendons pas rechercher la vérité précise à ce sujet. Il peut exister plusieurs pistes de réponses, peut-être un mélange de celles-ci et d’autres que nous n’aurions pas envisagées. Nous listons quelques points ci-dessous et nos commentaires à leur sujet.
1 – Le secteur des businesses de l’information n’a jamais été aussi développé qu’aujourd’hui
Nous avons non seulement la TV et la presse, mais en plus tous les médias en ligne et les réseaux sociaux.
Le sujet de Coronavirus est “à sensation” et apparaît “vendeur” pour ces médias (en ce sens qu’il cause une réaction d’intérêt vu les émotions qu’il est susceptible de susciter chez les consommateurs des contenus de ces médias), comme tous les autres sujets qui causent l’anxiété à l’échelle mondiale.
Nos cerveaux, de par nos habitudes de vie transmises par nos ancêtres sur plusieurs générations cumulées à celles que nous avons acquises depuis l’enfance, deviennent naturellement programmés pour sur-réagir lorsqu’ils ressentent l’anxiété.
C’est très difficile et peu naturel (pour une immense majorité d’entre nous du moins, et nous ne nous excluons pas du lot), en particulier dans les sociétés occidentales – où nous sommes bombardés “d’informations” (devrait-on dire de “bruits” car une information doit en science présenter un caractère utile pour celui qui la reçoit)-.
Il est probable qu’une société qui serait isolée des bruits des médias et ne connaîtrait pas l’existence de Coronavirus ne réagirait pas à l’événement de la même façon, et vendre précipitamment des actions en bourse est sans doute la dernière idée qui viendrait à l’esprit d’un membre d’une telle société. Notre comportement, si une telle société existe et nous observe, doit lui apparaître un peu étrange…
2 – Coronavirus n’a pas de traitement médical simple et satisfaisant
Aurait-on oublié que certaines formes de grippe n’en ont pas non plus, de par la fréquence des mutations du virus. On dirait que les décès dus à la grippe sont devenus trop habituels pour que l’on en parle.
En aparté, les médecins ont pris pour habitude de “traiter” les virus par le procédé de vaccination depuis son invention par Louis Pasteur. Il n’existe pas de vaccin contre Coronavirus, ce qui laisse (du fait de cette habitude) un grand nombre de cliniques et centres médicaux sans solution standard à proposer aux patients pour lesquels Coronavirus pourrait présenter un danger vital.
Les chiffres montrent (heureusement) qu’il s’agit d’une infime minorité des personnes atteintes. Nous espérons que l’inquiétude liée aux grands titres et les mesures catastrophes ne feront pas empirer ces chiffres, car le stress lié à l’anxiété (souvent provoquée par les médias) ne favorise en rien le bon fonctionnement du système immunitaire… Qui constitue pourtant la meilleure protection possible contre tout agent pathogène (c’est en effet grâce auquel nous survivons parfaitement aux bactéries et virus). En fait, la plupart du temps, il est tellement efficace que nous ne savons même pas qu’ils existent dans notre organisme !
D’ailleurs, Louis Pasteur, connu comme le père de la vaccination et partisan des traitements antibiotiques, aurait déclaré avant sa mort que Claude Bernard avait raison et que c’est bien le “milieu intérieur” (aujourd’hui dénommé système immunitaire) qui importe le plus. Espérons que notre milieu intérieur fera le travail encore une fois.
Et s’il ne le faisait pas, nos investissements boursiers seront, de toute manière, la dernière de nos préoccupations. Pour ceux qui sont intéressés par le sujet des limites actuelles de la médecine et par l’optimisation du fonctionnement du milieu intérieur, nous recommandons chaudement le livre Cured, très récemment publié par le Dr Jeffrey Rediger.
3 – En 2003, il y a eu un virus d’un type similaire en Chine, le SRAS
L’humanité semble toujours en vie et bien portante. Les cours des actions ont même beaucoup progressé après cette pandémie, de même que le cours du pétrole. Bien qu’il y avait eu quelques titres alarmistes dans la presse à ce moment-là, le sujet ne faisait pas le buzz comme le Coronavirus. Espérons que le buzz actuel ne contribuera pas à une propagation plus importante qu’elle ne doit l’être.
Nous pourrions émettre un tas d’autres commentaires, mais vous voyez déjà l’idée à ce stade : la proportion donnée au problème semble fortement exagérée par rapport à la réalité des faits. Nous pensons qu’il est peu probable que Coronavirus tuera l’humanité et les entreprises à long terme.
Quel impact sur les entreprises ?
1 – A long-terme : probablement aucun ou très peu.
Les gens n’arrêteront pas de consommer du Coca et de payer leurs achats avec leurs cartes VISA (ou autres moyens de paiement) parce que Coronavirus prolifère. Les entreprises solides devraient continuer à bien faire.
Aussi, si vous avez investi dans une entreprise parce que vous êtes confiant sur ses perspectives à 5, 10 ou 20 ans par exemple, il y a peu de chances que leur rendement (et donc le vôtre) à long terme soit fortement impacté. En fait, plus votre horizon de temps est long, moins vous serez impacté.
Pour les entreprises qui ne sont pas solides, par exemple celles qui ont des échéances de dettes trop importantes pour être payées, elles auront de toute façon un problème à un moment : Coronavirus ne fait au plus qu’en avancer la date. Là aussi, l’impact semble peu significatif.
2 – A court-terme : seulement les entreprises internationales, principalement celles fortement exposées au marché chinois.
Certaines entreprises auront peut-être plus de mal à faire des ventes en croissance sur ces marchés. Si vous investissez à court terme et que vos entreprises sont potentiellement impactées par les mesures de quarantaine prises en Chine et dans certains autres pays, une étude au cas par cas est peut-être de mise (ou alors, il faut étendre son horizon d’investissement pour être moins préoccupé par le problème).
Faut-il céder à la panique ou acheter ?
1 – Si vous savez ce que vous faîtes, il n’y a aucune raison de céder à la panique !
Si vous avez acheté des entreprises pour des raisons bien précises et sur un horizon de long terme, il nous semble que Coronavirus (d’après ce que nous avons écrit dans le paragraphe précédent) n’est pas un événement qui doit nous faire céder à la panique.
Si vous avez acheté sans raisons précises, nous ne sommes pas certains de pouvoir répondre à la question, qu’il y ait ou non une actualité liée au Coronavirus.
2 – Il ne s’agit pas d’acheter plus d’actions pour autant…
Le marché est devenu moins cher qu’il ne l’était en moyenne avec l’actualité du Coronavirus. Il n’y a rien d’autre que l’on puisse réellement en dire !
Le fait qu’il soit devenu moins cher ne signifie pas nécessairement qu’il n’est pas cher et doit être acheté. Pour le moment, il est plus ou moins similaire à ce qu’il était avant Coronavirus, à 10% près.
Aussi, c’est si nous sommes sûrs d’avoir acheté des titres d’entreprises à un prix bradé et que leurs prix a baissé que nous pouvons penser avec confiance qu’il faut acheter davantage de titres… Ou encore si nous étions certains que le marché n’était pas cher avant Coronavirus.
Pour être sûr : il faut faire une analyse et s’assurer qu’elle est au moins à peu près juste… Que ceux qui le veulent se mettent au travail : certains titres de belles entreprises ont vu leurs cours baisser récemment !
Bonjour
Pour ma part je m’interroge sur la finalité de cette psychose pour une épidémie qui tue 50 fois moins qu’une simple grippe ,et que le profil des victimes décédées ne fasse pas l’objet d’une véritable étude de l’état de santé antérieur des victimes. Certes cette étude existe et est établie au fur et à mesure des décès constatés, mais il n’y a pas de publication .Et l’âge des personnes concernées n’est pas une indication en soi , des sujets jeunes infectés ont parfois des thérapies lourdes les rendant très fragiles.Il est vrai que les médias comme le précise votre commentaire sont friands de sensationnel et que le marketing de “la frayeur ” ( climat , alimentation , énergie ..) commence à s’épuiser. .il fallait trouver autre chose pour “vendre” et ce virus est le bienvenu !
Slts
Bonjour,
Nous comprenons et partageons vos interrogations. Espérons que cette psychose et cette épidémie se termineront aussi rapidement qu’elles ont commencé (indépendamment des marchés boursiers).