Le passif circulant (dit aussi courant, ou à court-terme) regroupe tout ce que le business doit payer au cours de l’année fiscale. Les passifs courants servent à financer les actifs courants.
Il se compose :
(1) des dettes financières. Il s’agit soit d’emprunts bancaires à court-terme, soit des tranches de la dette à long-terme – bancaire ou obligataire – qui arrivent à maturité et sont dues sur l’exercice. Un exemple pour illustrer la dynamique : si l’entreprise contracte un crédit d’un million d’euros à rembourser en cinq ans par tranches de deux cent mille euros, on trouvera la première année deux cent mille euros de dettes financières à court-terme et huit cent mille euros de dettes financières à long-terme. La deuxième année, toujours deux cent mille euros de dettes à court-terme, mais six cent mille euros de dettes à long-terme. Etc.
(2) des dettes fournisseurs, soit l’équivalent des créances clients, mais cette fois-ci dues aux fournisseurs qui ont accordé un délai de paiement à l’entreprise ;
(3) des dettes sociales et fiscales, car l’Etat est un fournisseur à part entière – il fournit l’environnement de business, c’est-à-dire à dire le cadre juridique et les infrastructures essentielles ;
(4) des revenus différés – ou produits constatés d’avance.
(5) des salaires dus et pas encore payés, composés de bonus pour les salariés ou des primes de résultat à destination des vendeurs non-salariés. C’est le poste « accrued expenses » qu’on remarque souvent dans les bilans anglophones.
(6) des mises en réserve, par exemple des garanties sur un produit, ou des provisions sur des créances douteuses… Le détail se trouve dans les notes du bilan.
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